Djim Othman Drame

Le Dr Djim Othman Drame a commencé à étudier le livre de Dieu avec sa famille, puis a déménagé à l’école Sheikh Ahmed Al-Saghir Louh à Koki, puis a rejoint l’école franco-arabe à Dakar. En 1990, il a déménagé en Égypte et a obtenu un diplôme d’études secondaires au lycée Al-Azhar à Alexandrie en 1991, puis a rejoint le Collège de langue arabe, section générale à l’Université Al-Azhar et a obtenu son diplôme (licence supérieure). Il a travaillé comme professeur de langue arabe à l’Institut islamique de Dakar 2002-2004. Il est membre de la commission nationale chargée de réécrire l’Histoire générale du Sénégal.
Il est retourné au Sénégal et a intégré l’école supérieure de formation des professeurs, il a donc obtenu un certificat d’aptitudes pour l’enseignement du cycle préparatoire et un certificat d’aptitudes pour l’enseignement au cycle secondaire. Il s’est inscrit à la section arabe de la Faculté des lettres de l’Université de Dakar où il a obtenu la Licence et la Maîtrise en lettres. Il a rejoint la Chaire UNESCO en sciences de l’éducation, à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation où il a obtenu un mastère. Il a poursuivi ses recherches en études linguistiques et civilisationnelles à la Faculté des arts et a soutenu une thèse pour l’obtention du doctorat.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont : Le livre de l’enseignement arabo-islamique au Sénégal : l’école de Koki (en français), Le livre des pionniers de l’enseignement arabo-islamique au Sénégal : Hadj Ahmed Al-Saghir Louh, le fondateur de l’école moderne de Koki (en arabe).
Titre du résumé du rapport de recherche : centres du patrimoine manuscrit en lettre arabe en Afrique subsaharienne, Département des manuscrits, Université de Dakar, Sénégal, à titre d’exemple
Il ne fait aucun doute que le patrimoine demeure l’un des principaux domaines qu’il importe de cerner, de s’y intéresser et de préserver. En effet, le patrimoine représente parfois le registre de toute une nation à travers lequel on connait son histoire, ses gloires et ses mérites. Il est connu que la civilisation musulmane a contribué de manière évidente à l’enrichissement de la pensée humaine. Les savants musulmans ont compris le sens de ce verset coranique « Nûn. Par la plume et ce qu’ils écrivent ! » Partant de là, ils ont commencé à s’intéresser à l’écriture. Les anciens explorateurs tels qu’Abdullah Al-Bakri, Bin Hawqal, Al-Yaqoot Al-Hamwi, Ibn Battuta et d’autres, ont eu un rôle de premier plan dans la mise en valeur du patrimoine islamique, particulièrement en Afrique de l’Ouest. Ceci étant et de par notre désir de participer aux études et recherches sur les manuscrits en lettre arabe en Afrique subsaharienne, nous souhaitons éclairer le département des manuscrits de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire à l’Université de Dakar au Sénégal qui a un rôle vital et significatif dans la sauvegarde de notre patrimoine arabo-musulman aussi bien dans le domaine de la collecte, de l’étude que celui de la publication.
Cette étude abordera un certain nombre de points tels que les sources de sauvegarde de notre patrimoine arabo-musulman, le souci du colonisateur français de prendre soin du patrimoine musulman (les manuscrits) en Afrique de l’Ouest, à des fins spéciales ce qui a conduit à la création de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire au milieu du siècle dernier et à la création du département des manuscrits et des études islamiques, puis la division de notre département en groupes. L’étude indique également l’âge des manuscrits du département et quelques recueils importants et notoires qui s’y trouvent, ainsi que le développement des manuscrits après l’indépendance et leur exploitation, et les problèmes liés à leur conservation. La conclusion de l’étude mettra en lumière l’importance de nos manuscrits transcrits en lettre arabe et l’intérêt que portent les chercheurs à cette catégorie.